Tourisme solidaire
Avant, il y’avait AFRICA (Association Française de Recherche d’Initiative et de Coopération avec l’Afrique), une petite ONG Niçoise basée à Gattières près de Nice, avec nous. Une petite ONG Niçoise née de la volonté de personne qui ont eu un coup de cœur pour le pays Dogon et dont le président Michel FEUILLARADE moniteur et guide haute montagne s’est donnée 70% de son énergie pour développer une région quasi oubliée par le gouvernement.
Tout à débuter avec un voyage initié par Paul ROUX journaliste à Nice matin sous le pseudonyme de TRISTAN ROUX. Avec ses amis il effectue un voyage en décembre 1985 au Mali via le Burkina FASO. Ils atterrissent à Yendouma dans un village perdu dans la falaise Dogon. Pour l’eau de boisson, Michel va dans la mare près de l’école prend de l’eau qu’il filtre, la fais bouillir et boit avec sa famille. Les habitants étaient étonnés de boire une famille qui boit de l’eau bouillit. Pour eux cela n’avait aucun sens. Mais ils acceptaient parce que l’étranger fait ce qui lui semble bon pour lui. Ce Moniteur se posait la question de savoir comment ses gens arrivaient à survivre en buvant cette eau infecte. Il dormait peu pendant les nuits parce que des idées trottaient dans sa tête, vu que son fils Olivier FEUILLARADE qui est de suite devenu le compagnon d’un jeune garçon de Yendouma (Augustin Abdoulaye TEME), se promenait dans le village comme s’il était née la bas, et son père se faisait la frayeur car son fils Olivier pouvait se permettre de boire cette eau infecte comme les enfants du village. Mais pour comme Mr FEUILLARADE, la question n’est pas son enfant mais les enfants du village et ceux du pays en général.
Que faut il faire ? Devant cette incapacité de trouver une solution immédiate, il décide avec ses amis dès son retour en France de chercher une solution à long terme.
Il profite déjà du camion de l’espoir pour descendre seul en apportant avec lui quelques vêtements, et un peu d’argent pour aider les populations. Dans ses bagages, il avait le premier coffrage tronconique pour faire un essai de puits busé afin de donner un point d’eau potable à la population fragilisée par la consommation d’eau des mares.
Il y avait les forages de AICF (action internationale contre la faim dans le monde) qui sont tous tombés en panne par faute de réparation (nous y reviendrons la dessus).
Son fils Olivier est ensuite gagnant d’un Lauréat défi jeune et désormais il mettra son énergie dans la suite des opérations entamées pas son père. Il avait besoin d’un relais pour coordonnées les actions et mettre au point des contacts vrais avec les populations. C’est ainsi qu’Augustin est choisi pour suivre les actions. L’ONG ne choisi pas ce qu’il faut faire mais c’est la population qui décidait de son avenir et tous savaient que leur bien être est dans l’eau potable. Les demandes dépassèrent nos estimations. Nous arrivâmes à 10 puits par ans après quelques années de travail, faisant le bonheur de plus de 15000 Habitants le long de la falaise de Bandiagara depuis Terrelli jusqu’à Bamba et au delà.
L’énergie du président était inépuisable, vue que les puits étaient notre affaires (son fils Olivier et son fils adoptif Augustin), il se lance dans l’éducation, et la santé. Il continue à amener via une agence de voyage des personnes visiteuses et des mécènes dans la falaise pour faire découvrir le beau paysage et le dépaysement qu’offrait le pays Dogon mais aussi pour vous montrer les différentes actions qu’il mène.
Le dispensaire de Yendouma est née en 1990 et celui de Terrelli en 1995. Dans les écoles les élèves donnant des bon résultats sont sponsorisés et les autres sont aidés par l’apports des fournitures scolaires acheter sur place à Bamako ou à Mopti.
Mr FEUILLARADE et ses amis ne se limite pas là, ils aident des volontaires à développer leur commerce, propose de la formation aux jeunes du village, et continue à élever son bébé : l’eau potable pour tous. Mais avec l’age, son énergie diminuant progressivement mais lui ne se rend pas compte.
Le Rotary club de Nice et celui de Solliès Pont dans le Var prennent le relais des puits. C’est ainsi qu’avec le soutien moral de Mr FEUILLARADE, et le soutien financier des Rotariens, nous arrivons à creuser une trentaine de puits supplémentaires dans la même région.
De nombreuses ONG existe dans la région de Mopti. Je m’appelle Augustin Abdoulaye TEME. Je suis Biologiste de formation (aidé par la famille FEUILLARADE pour mener à bien ma maîtrise de Biologie générale à Bamako). J’ai travaillé pendant un an en ophtalmologie avec Dr Jean François Schemann à la recherche à l’IOTA. Ensuite j’ai abandonné pour continuer dans le développement de mon pays à travers le tourisme, car Mr FEUILLARADE qui est guide de haute montagne m’avait appris plein des choses sur les techniques de guidage, et le bon travail d’un bon guide. Ce travail me permettait d’être proche de mon peuple et de suivre des actions de développement dans la falaise de Bandiagara. Je ne pouvais pas être un bénévole car je suis issu d’un famille pauvre, et je devais prendre ma vie en charge. C’est ainsi que Mr FEUILLARADE, Mr GARNERO du Rotary de Nice, Mr BRUN Gérard de roque brune sur Argens, Mr DELETRAZ de Chambéry, et autres amis m’ont aidé à faire de mon activité principale un organisateur de voyage. Ce métier exige au Mali une licence, une assurance, un bureau des véhicule et autres accessoires. Mes amis fidèles à la falaise m’ont tous aidé à mettre en place mon bureau par des soutiens bénévoles et des aides financiers sans intérêts.
En début de cette page, je vous disais qu’il existe de nombreuses ONG au Mali et surtout dans la région du pays Dogon. Combien agissent pour le bien être des peuples. Je dénombre pas mal qui font du business, dans ce qu’ils appellent le tourisme solidaire, beaucoup profitent de ce nom pour leur propre affaire. Voir avec Mr FEUILLARADE qui partage ce point de vue.
Le tourisme solidaire est un moyen de découvrir une terre inconnu, un peuple inconnu, un pays en apportant de l’aide, mais quel aide ?
Nous avons travaillés pendant une dizaine d’année avec AFRICA avec Mr FEUILLARADE son président ; le Rotary avec Mr GARNERO et DELETRAZ, la CCAS avec Mr BRUN, les promotions de l’école de Troyes dans l’aube. L’ensemble de nos actions à consisté à faire ce que la population attendait : creuser des puits pour leur apporter de l’eau potable, créer des micro barrage sur le plateau Dogon pour améliorer la culture des oignons, réparer des pompes solaires et des pompes à motricités humaines, créer des dispensaires dans quelques villages en respectant l’aire de santé déterminé par l’état Malien, équiper des écoles pour aider à la formation des élites du pays, aider à la formation des jeunes dans la santé, dans certains métiers divers…
Les membres des différentes ONG à savoir AFRICA, le Rotary, sont tous bénévoles, et moins de 10% des budgets collectés vont au fonctionnement. Et 90% aux actions. Les gens apportent d’eux même de l’énergie, et des aides ponctuelles que nous ne comptons pas. Toutes ses actions ont été menées dans le seul objectif d’aider les populations à accéder à un développement tout en conservant leur culture dans les respects des us et coutumes, et la protection de leur identité. Ces ONG ne faisait pas elles même les travaux mais assistaient les travaux en dirigeant les actions et en assurant les suivis ; les populations déleguaient quelques jeunes qui faisaient les travaux histoire d’être autonomes et comprendre les fonctionnement technique et mécanique des ouvrages.
De nombreuses autres ONG ont travaillés dans le même cadre (ici c’est pas le lieu de cité ce qu’elles font, ni les noms des acteurs) ; mais en général, quand j’écoute les uns et les autres, quand j’observe les actions menées sur le terrains, et quand je compare les budgets énoncés par ceux-ci, je dis clairement, que certains profitent du nom tourisme solidaire pour en faire du business, si tout les budgets énoncés étaient investis réellement, le pays Dogon serait déjà un îlot de prospérité.
De nos jours, au nom tourisme solidaire, et développement solidaire, un autre nom est associé : écotourisme. Voyons voir :
Comment voir autrement ?
Le tourisme est il néfaste pour les populations visitées ?
L'écotourisme, c'est tout simplement l'art de voyager en ayant pour idée maîtresse la rencontre de l'autre, la compréhension et le respect de son mode de vie, avec le souci constant de perturber le moins possible l'écosystème social et économique local. C’est aussi tout le contraire du tourisme mondial actuel… Mais fort heureusement une prise de conscience se fait jour…
Les vertus du tourisme pour rapprocher les peuples de manière pacifique.
La banque mondiale aide les pays en voie de développement pour une préparation de ceux-ci à la manne touristique. Un gros chantier est commencé. Les politiques sont heureux, mais que deviennent les vrais acteurs du tourisme ; ceux qui sont les opérateurs économiques et qui ont investis tout de leur âme et de leur fond, de leur énergie et de leurs ressources. C’est effrayant, quand on écoute les discours cousus d’irréalisme en même temps de constater que les personnes ne connaissant pas nos cultures crées des agences pour offrir le meilleur service dans un pays où le tourisme est tout au moins de ce qu’elle soit culturelle.
Les discours montre à tout le peuple une industrie de masse dont tout le monde doit en profiter, mais de l’autre côté, aucun effort de formation, ni de soutien aux jeunes opérateurs n’est en vue dans ce sens. Mais, dans le système, tout est mis en place (profitant de l’expérience de certains d’entre nous qui ne diront rien parce que ne voyant pas très loin) pour faucher d’herbe sous le pied du voisin qui est sans fau.
Les campagnes sont menées pour transformer le pays campagne touristique inépuisable ; voilà un moyen pour détériorer la varie personnalité malienne avec toutes ses valeurs culturelles.
Le grand discours de nos autorités (200 000 visiteurs en 2008) à bouleversé les mentalités des gens, et systématiquement, les agences de voyages naissent presque tous les jours en gardant espoir de devenir riche immédiatement pour sortir de ce bourbier infernal de pauvreté que connaît notre pays. Il est important de signaler que ce chiffre reste de même la responsabilité de l’état et nous ne pouvons en dire le contraire même si nous savons que ça reste ce que ça vaut pour nous opérateurs comme pour le noble peuple du Mali géant depuis la nuit des temps. Les chiffres en milliards annoncés attirent certes des investisseurs, et fait saliver les nouveaux venus dans le métiers, mais pourquoi ne pas diversifier les régions bénéficiaires dans les investissements tout en privilégiant les sites touristiques incontournables tels le pays Dogon?
On nous parle tout le temps des autres régions et nous avons l’impression que le pays Dogon déplairaient aux touristes un jours ! Hélas pour ceux qui ne connaissent pas, ce pays l’un des rares au monde qui a su conserver ses valeurs malgré les assauts des différentes civilisations et malgré l’endormissement des autorités sur le développement et son désenclavement. Pas de route, pas de vraies infrastructures d’accueil, pas de vrais hôpitaux ni pour le peuple ni pour les visiteurs……….
Certaines personnes s’étonnent même du silence des Dogon, mais si la violence pouvaient développer une région, les Dogon l’auraient déjà fait.
Les touristes ne restent guère dans la capitale où tous les hôtels sont concentrés. Ils sont tout heureux à l’idée de partir de Bamako pour les régions pour leur propre initiation à la grande culture de notre pays. Seulement, là bas au loin, il ne sait pas qu’il y a pas d’hôtel. C’est dans le cadre du tourisme solidaire que quelques volontaires Européens arrivent avec leur valises, aident les jeunes à améliorer les quelques rares structures d’accueil à se tenir propre. Pas d’électricité sauf l’énergie du futur (le solaire) qui restent encore chère.
La mauvaise répartition des hôtels créée un phénomène de vide pendant la saison dans les endroits où se concentrent les hôtels, de sorte que là où le besoins est, impossible de trouver un chambre pour dormir deux touristes. Je ne suis pas économiste mais je crois que c’est l’ensemble de l’état qui y perd car le touriste lambda qui connaît cette situation débarque avec sa tente dans le pays de la paix légendaire, ce qui encourage le bivouac sauvage sans qu’aucune personne du peuple n’en profite.
Ceux qui marchent fort en utilisant dans leur système le mot tourisme solidaire sont tous non Malien, et atterrissent des pays riches. Ce qui est drôle, ils ont tous des collaborateurs nationaux dans leurs bottes imperméables, et arrivent d’une manière ou d’une autre à y retourner avec des sous récoltés dans un pays en développement ; cet impérialisme économique fonctionne souvent avec la complicité de certains autorités. Ils utilisent néanmoins des locaux avec de maigres salaires (bien sûre, il faut du monde pour que ce système fonctionne).
Les agences Maliennes qui ont des collaborateurs dans le cadre du tourisme solidaire avec une induction de développements vrais dans leur système ont que des clients qui veulent bien que l’Afrique s’en sorte, malheureusement peu de gens voyages avec ces agences. On nous parle tant tôt de transfert de compétences, seulement, ceux que les pays riches sont capables de faire c’est d’aider les jeunes gens porteurs d’initiatives à évoluer en leur apportant de la logistique, un suivi et une aide ponctuelle au départ. Que font nos décideurs à nous et quand est ce que débutera ce transfert de compétences ?
Dans les entreprises étrangères voilées à caractères nationaux et apparents, qui marchent fort, les embauches locales sont réservées aux chauffeurs que certains considèrent comme « petit boulot ». Mais on oublie souvent que le « petit chauffeur » comme on le dit fait parti de l’équipe de choc dans une entreprise comme le nôtre ; et le poste de cadre (PDG ou Gérant) est dans la plupart des cas réservé aux non autochtones comme si nos jeunes n’ont pas appris ce qu’ils appèlent la gestion et le bon fonctionnement de l’entreprise.
Le concept d'écotourisme, sur les traces du développement durable est un grand pas en avant.
Souhaitons que l'industrie touristique puisse donner l'exemple en entamant progressivement une véritable révolution "silencieuse" sans devoir subir pour cela des crises douloureuse.
Notons aussi la grande responsabilité des hommes de communication, des autorités et des journalistes dans un travail de formation et d'éducation sur le grand public, l'état et les industriels…
Soulignons pour finir que la véritable clé de la réussite viendra surtout de la prise de conscience du consommateur. Lui seul par le pouvoir de sa carte de crédit pourra réellement - à l'instar de l'agriculture biologique ou des médecines parallèles - transformer le tourisme de grande consommation en passion de la rencontre de l'autre et en terrains d’échange pour créer une petite égalité ou équilibre sociale.
Tout à débuter avec un voyage initié par Paul ROUX journaliste à Nice matin sous le pseudonyme de TRISTAN ROUX. Avec ses amis il effectue un voyage en décembre 1985 au Mali via le Burkina FASO. Ils atterrissent à Yendouma dans un village perdu dans la falaise Dogon. Pour l’eau de boisson, Michel va dans la mare près de l’école prend de l’eau qu’il filtre, la fais bouillir et boit avec sa famille. Les habitants étaient étonnés de boire une famille qui boit de l’eau bouillit. Pour eux cela n’avait aucun sens. Mais ils acceptaient parce que l’étranger fait ce qui lui semble bon pour lui. Ce Moniteur se posait la question de savoir comment ses gens arrivaient à survivre en buvant cette eau infecte. Il dormait peu pendant les nuits parce que des idées trottaient dans sa tête, vu que son fils Olivier FEUILLARADE qui est de suite devenu le compagnon d’un jeune garçon de Yendouma (Augustin Abdoulaye TEME), se promenait dans le village comme s’il était née la bas, et son père se faisait la frayeur car son fils Olivier pouvait se permettre de boire cette eau infecte comme les enfants du village. Mais pour comme Mr FEUILLARADE, la question n’est pas son enfant mais les enfants du village et ceux du pays en général.
Que faut il faire ? Devant cette incapacité de trouver une solution immédiate, il décide avec ses amis dès son retour en France de chercher une solution à long terme.
Il profite déjà du camion de l’espoir pour descendre seul en apportant avec lui quelques vêtements, et un peu d’argent pour aider les populations. Dans ses bagages, il avait le premier coffrage tronconique pour faire un essai de puits busé afin de donner un point d’eau potable à la population fragilisée par la consommation d’eau des mares.
Il y avait les forages de AICF (action internationale contre la faim dans le monde) qui sont tous tombés en panne par faute de réparation (nous y reviendrons la dessus).
Son fils Olivier est ensuite gagnant d’un Lauréat défi jeune et désormais il mettra son énergie dans la suite des opérations entamées pas son père. Il avait besoin d’un relais pour coordonnées les actions et mettre au point des contacts vrais avec les populations. C’est ainsi qu’Augustin est choisi pour suivre les actions. L’ONG ne choisi pas ce qu’il faut faire mais c’est la population qui décidait de son avenir et tous savaient que leur bien être est dans l’eau potable. Les demandes dépassèrent nos estimations. Nous arrivâmes à 10 puits par ans après quelques années de travail, faisant le bonheur de plus de 15000 Habitants le long de la falaise de Bandiagara depuis Terrelli jusqu’à Bamba et au delà.
L’énergie du président était inépuisable, vue que les puits étaient notre affaires (son fils Olivier et son fils adoptif Augustin), il se lance dans l’éducation, et la santé. Il continue à amener via une agence de voyage des personnes visiteuses et des mécènes dans la falaise pour faire découvrir le beau paysage et le dépaysement qu’offrait le pays Dogon mais aussi pour vous montrer les différentes actions qu’il mène.
Le dispensaire de Yendouma est née en 1990 et celui de Terrelli en 1995. Dans les écoles les élèves donnant des bon résultats sont sponsorisés et les autres sont aidés par l’apports des fournitures scolaires acheter sur place à Bamako ou à Mopti.
Mr FEUILLARADE et ses amis ne se limite pas là, ils aident des volontaires à développer leur commerce, propose de la formation aux jeunes du village, et continue à élever son bébé : l’eau potable pour tous. Mais avec l’age, son énergie diminuant progressivement mais lui ne se rend pas compte.
Le Rotary club de Nice et celui de Solliès Pont dans le Var prennent le relais des puits. C’est ainsi qu’avec le soutien moral de Mr FEUILLARADE, et le soutien financier des Rotariens, nous arrivons à creuser une trentaine de puits supplémentaires dans la même région.
De nombreuses ONG existe dans la région de Mopti. Je m’appelle Augustin Abdoulaye TEME. Je suis Biologiste de formation (aidé par la famille FEUILLARADE pour mener à bien ma maîtrise de Biologie générale à Bamako). J’ai travaillé pendant un an en ophtalmologie avec Dr Jean François Schemann à la recherche à l’IOTA. Ensuite j’ai abandonné pour continuer dans le développement de mon pays à travers le tourisme, car Mr FEUILLARADE qui est guide de haute montagne m’avait appris plein des choses sur les techniques de guidage, et le bon travail d’un bon guide. Ce travail me permettait d’être proche de mon peuple et de suivre des actions de développement dans la falaise de Bandiagara. Je ne pouvais pas être un bénévole car je suis issu d’un famille pauvre, et je devais prendre ma vie en charge. C’est ainsi que Mr FEUILLARADE, Mr GARNERO du Rotary de Nice, Mr BRUN Gérard de roque brune sur Argens, Mr DELETRAZ de Chambéry, et autres amis m’ont aidé à faire de mon activité principale un organisateur de voyage. Ce métier exige au Mali une licence, une assurance, un bureau des véhicule et autres accessoires. Mes amis fidèles à la falaise m’ont tous aidé à mettre en place mon bureau par des soutiens bénévoles et des aides financiers sans intérêts.
En début de cette page, je vous disais qu’il existe de nombreuses ONG au Mali et surtout dans la région du pays Dogon. Combien agissent pour le bien être des peuples. Je dénombre pas mal qui font du business, dans ce qu’ils appellent le tourisme solidaire, beaucoup profitent de ce nom pour leur propre affaire. Voir avec Mr FEUILLARADE qui partage ce point de vue.
Qu’est ce que le Tourisme SOLIDAIRE ?
Le tourisme solidaire est un moyen de découvrir une terre inconnu, un peuple inconnu, un pays en apportant de l’aide, mais quel aide ?
Nous avons travaillés pendant une dizaine d’année avec AFRICA avec Mr FEUILLARADE son président ; le Rotary avec Mr GARNERO et DELETRAZ, la CCAS avec Mr BRUN, les promotions de l’école de Troyes dans l’aube. L’ensemble de nos actions à consisté à faire ce que la population attendait : creuser des puits pour leur apporter de l’eau potable, créer des micro barrage sur le plateau Dogon pour améliorer la culture des oignons, réparer des pompes solaires et des pompes à motricités humaines, créer des dispensaires dans quelques villages en respectant l’aire de santé déterminé par l’état Malien, équiper des écoles pour aider à la formation des élites du pays, aider à la formation des jeunes dans la santé, dans certains métiers divers…
Les membres des différentes ONG à savoir AFRICA, le Rotary, sont tous bénévoles, et moins de 10% des budgets collectés vont au fonctionnement. Et 90% aux actions. Les gens apportent d’eux même de l’énergie, et des aides ponctuelles que nous ne comptons pas. Toutes ses actions ont été menées dans le seul objectif d’aider les populations à accéder à un développement tout en conservant leur culture dans les respects des us et coutumes, et la protection de leur identité. Ces ONG ne faisait pas elles même les travaux mais assistaient les travaux en dirigeant les actions et en assurant les suivis ; les populations déleguaient quelques jeunes qui faisaient les travaux histoire d’être autonomes et comprendre les fonctionnement technique et mécanique des ouvrages.
De nombreuses autres ONG ont travaillés dans le même cadre (ici c’est pas le lieu de cité ce qu’elles font, ni les noms des acteurs) ; mais en général, quand j’écoute les uns et les autres, quand j’observe les actions menées sur le terrains, et quand je compare les budgets énoncés par ceux-ci, je dis clairement, que certains profitent du nom tourisme solidaire pour en faire du business, si tout les budgets énoncés étaient investis réellement, le pays Dogon serait déjà un îlot de prospérité.
De nos jours, au nom tourisme solidaire, et développement solidaire, un autre nom est associé : écotourisme. Voyons voir :
Qu’est ce que l’écotourisme ?
Comment voir autrement ?
Le tourisme est il néfaste pour les populations visitées ?
Allez à la rencontre de l'autre
L'écotourisme, c'est tout simplement l'art de voyager en ayant pour idée maîtresse la rencontre de l'autre, la compréhension et le respect de son mode de vie, avec le souci constant de perturber le moins possible l'écosystème social et économique local. C’est aussi tout le contraire du tourisme mondial actuel… Mais fort heureusement une prise de conscience se fait jour…
Les vertus du tourisme pour rapprocher les peuples de manière pacifique.
La banque mondiale aide les pays en voie de développement pour une préparation de ceux-ci à la manne touristique. Un gros chantier est commencé. Les politiques sont heureux, mais que deviennent les vrais acteurs du tourisme ; ceux qui sont les opérateurs économiques et qui ont investis tout de leur âme et de leur fond, de leur énergie et de leurs ressources. C’est effrayant, quand on écoute les discours cousus d’irréalisme en même temps de constater que les personnes ne connaissant pas nos cultures crées des agences pour offrir le meilleur service dans un pays où le tourisme est tout au moins de ce qu’elle soit culturelle.
Les discours montre à tout le peuple une industrie de masse dont tout le monde doit en profiter, mais de l’autre côté, aucun effort de formation, ni de soutien aux jeunes opérateurs n’est en vue dans ce sens. Mais, dans le système, tout est mis en place (profitant de l’expérience de certains d’entre nous qui ne diront rien parce que ne voyant pas très loin) pour faucher d’herbe sous le pied du voisin qui est sans fau.
Les campagnes sont menées pour transformer le pays campagne touristique inépuisable ; voilà un moyen pour détériorer la varie personnalité malienne avec toutes ses valeurs culturelles.
Peut on aimer une maison mieux que celui qui y habite ?
Le grand discours de nos autorités (200 000 visiteurs en 2008) à bouleversé les mentalités des gens, et systématiquement, les agences de voyages naissent presque tous les jours en gardant espoir de devenir riche immédiatement pour sortir de ce bourbier infernal de pauvreté que connaît notre pays. Il est important de signaler que ce chiffre reste de même la responsabilité de l’état et nous ne pouvons en dire le contraire même si nous savons que ça reste ce que ça vaut pour nous opérateurs comme pour le noble peuple du Mali géant depuis la nuit des temps. Les chiffres en milliards annoncés attirent certes des investisseurs, et fait saliver les nouveaux venus dans le métiers, mais pourquoi ne pas diversifier les régions bénéficiaires dans les investissements tout en privilégiant les sites touristiques incontournables tels le pays Dogon?
On nous parle tout le temps des autres régions et nous avons l’impression que le pays Dogon déplairaient aux touristes un jours ! Hélas pour ceux qui ne connaissent pas, ce pays l’un des rares au monde qui a su conserver ses valeurs malgré les assauts des différentes civilisations et malgré l’endormissement des autorités sur le développement et son désenclavement. Pas de route, pas de vraies infrastructures d’accueil, pas de vrais hôpitaux ni pour le peuple ni pour les visiteurs……….
Certaines personnes s’étonnent même du silence des Dogon, mais si la violence pouvaient développer une région, les Dogon l’auraient déjà fait.
Les touristes ne restent guère dans la capitale où tous les hôtels sont concentrés. Ils sont tout heureux à l’idée de partir de Bamako pour les régions pour leur propre initiation à la grande culture de notre pays. Seulement, là bas au loin, il ne sait pas qu’il y a pas d’hôtel. C’est dans le cadre du tourisme solidaire que quelques volontaires Européens arrivent avec leur valises, aident les jeunes à améliorer les quelques rares structures d’accueil à se tenir propre. Pas d’électricité sauf l’énergie du futur (le solaire) qui restent encore chère.
La mauvaise répartition des hôtels créée un phénomène de vide pendant la saison dans les endroits où se concentrent les hôtels, de sorte que là où le besoins est, impossible de trouver un chambre pour dormir deux touristes. Je ne suis pas économiste mais je crois que c’est l’ensemble de l’état qui y perd car le touriste lambda qui connaît cette situation débarque avec sa tente dans le pays de la paix légendaire, ce qui encourage le bivouac sauvage sans qu’aucune personne du peuple n’en profite.
Le fonctionnement des agences de voyage :
Ceux qui marchent fort en utilisant dans leur système le mot tourisme solidaire sont tous non Malien, et atterrissent des pays riches. Ce qui est drôle, ils ont tous des collaborateurs nationaux dans leurs bottes imperméables, et arrivent d’une manière ou d’une autre à y retourner avec des sous récoltés dans un pays en développement ; cet impérialisme économique fonctionne souvent avec la complicité de certains autorités. Ils utilisent néanmoins des locaux avec de maigres salaires (bien sûre, il faut du monde pour que ce système fonctionne).
Les agences Maliennes qui ont des collaborateurs dans le cadre du tourisme solidaire avec une induction de développements vrais dans leur système ont que des clients qui veulent bien que l’Afrique s’en sorte, malheureusement peu de gens voyages avec ces agences. On nous parle tant tôt de transfert de compétences, seulement, ceux que les pays riches sont capables de faire c’est d’aider les jeunes gens porteurs d’initiatives à évoluer en leur apportant de la logistique, un suivi et une aide ponctuelle au départ. Que font nos décideurs à nous et quand est ce que débutera ce transfert de compétences ?
Dans les entreprises étrangères voilées à caractères nationaux et apparents, qui marchent fort, les embauches locales sont réservées aux chauffeurs que certains considèrent comme « petit boulot ». Mais on oublie souvent que le « petit chauffeur » comme on le dit fait parti de l’équipe de choc dans une entreprise comme le nôtre ; et le poste de cadre (PDG ou Gérant) est dans la plupart des cas réservé aux non autochtones comme si nos jeunes n’ont pas appris ce qu’ils appèlent la gestion et le bon fonctionnement de l’entreprise.
Conclusion: une norme d'avenir.
Le concept d'écotourisme, sur les traces du développement durable est un grand pas en avant.
Souhaitons que l'industrie touristique puisse donner l'exemple en entamant progressivement une véritable révolution "silencieuse" sans devoir subir pour cela des crises douloureuse.
Notons aussi la grande responsabilité des hommes de communication, des autorités et des journalistes dans un travail de formation et d'éducation sur le grand public, l'état et les industriels…
Soulignons pour finir que la véritable clé de la réussite viendra surtout de la prise de conscience du consommateur. Lui seul par le pouvoir de sa carte de crédit pourra réellement - à l'instar de l'agriculture biologique ou des médecines parallèles - transformer le tourisme de grande consommation en passion de la rencontre de l'autre et en terrains d’échange pour créer une petite égalité ou équilibre sociale.